Kinshasa: un chèque de plus de 8 millions de dollars remis à 1.230 agents retraités de l’ONATRA par le président Tshisekedi

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Un chèque de plus de 8 millions de dollars. Soit 8.433.196 USD. C’est ce que les agents de la Société congolaise des ports et transports (SCPT) ex ONATRA ont reçu des mains du président Tshisekedi pour leur sortie en retraite. Il s’agit des décomptes finaux. C’était au cours d’une cérémonie organisée ce jeudi en leur honneur.

« La cérémonie de ce jour nous donne la certitude que vous êtes réellement un président qui prend en compte toutes les catégories sociales Ça reste un souvenir qui restera à jamais gravé dans l’histoire, qu’un président de la République vienne communier avec les femmes et hommes qui ont servi leur pays au sein de l’ONATRA», a déclaré la ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda.

Du côté des bénéficiaires, l’on a exhorté le président Tshisekedi de revenir pour honorer les retraités qui sont restés.

« Nous serons encore heureux de vous voir revenir ici pour honorer les retraités qui sont restés. Aujourd’hui 1230 retraités sur les 3239 sont libérés. Nous vous demandons de nous accompagner jusqu’à la fin de ce processus», a plaidé un représentant des retraités.

C’est depuis plusieurs années que les retraités de l’ONATRA réclamaient leurs pensions. Beaucoup parmi eux sont même décédés suite à cette attente. La SCPT connaît plusieurs difficultés depuis des lustres.

À en croire les sources officielles, sur 21.000 salariés, seuls 8.000 sont actifs.

« La SCPT rémunère actuellement près de 21.000 salariés dont un peu moins de 8.000 seulement sont actifs et travaillent réellement».

Plus des 13.000 autres salariés sont des « pensionnés». Répartis en deux catégories, notamment, les pensionnés «qui ont déjà perçu leur décompte final, mais continuent à être payés à la société au lieu de l’être à l’INSS»; les pensionnés debout c’est-à-dire, « des retraités qui n’ont pas encore perçu leur décompte final ».

Ces derniers reçoivent « une indemnité d’attente ou un salaire d’attente. C’est un salaire complet. Ils sont payés comme s’ils travaillaient alors qu’en réalité, ils ne travaillent pas. Ils sont près de 1.000 ». Un nombre en croissance constant.

Nicky Dedeakwa