Haut-Katanga : le rétropédalage du chef Kombo sur les mesures interdisant l’inhumation de tout corps des ressortissants kasaïens dans sa chefferie
24 heures après avoir formellement interdit l’inhumation de tout corps des ressortissants kasaïens dans sa chefferie, le chef du groupement Kombo a levé, lundi 27 novembre, les mesures qu’il avait prises.
Cette décision est la conséquence des négociations qui ont eu lieu tour à tour entre ce chef et une délégation de la communauté kasaïenne, ainsi que Michel Kabwe, chargé des missions du chef de l’Etat dans le Grand Katanga, lundi dernier.
Les ressortissants kasaïens ont exprimé leurs regrets au sujet des incidents malheureux survenus samedi dernier et ayant conduit à cette mesure.
« Nous présentons nos excuses au chef de groupement pour tous les désagréments causés par nos frères dans cette chefferie. Nous sommes des responsables, des parents, des familles et des amis. Nous formons déjà un même peuple qui doit apprendre à vivre ensemble malgré ses différends », a déclaré la porte-parole de la communauté Luba.
L’adjoint du chef coutumier qui s’est exprimé au nom de sa communauté, a accepté ces excuses et profitant de l’occasion, il a recommandé à tous de promouvoir le vivre ensemble et le respect mutuel.
Dimanche 26 novembre, Kabunda Sakoni, le chef de Kombo, territoire de Sakania dans la province du Haut-Katanga, avait annoncé dans un communiqué avoir interdit aux ressortissants du Kasaï vivant dans sa chefferie, d’être enterrés sur la terre de leurs ancêtres et d’utiliser l’eau de ses fontaines et ses rivières, avait-t-il ordonné.
Jonathan Luambua