Lualaba : deux entreprises minières accusées de violation des droits de l’homme
En province de Lualaba, deux entreprises minières, notamment Tenke Fungurume Mining et de Ruashi Mining sont accusées de violation des droits de l’homme.
Ces accusations sont de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Elle reproche à ces deux exploitants miniers, de ne pas prendre en compte la réglementation relative à la sécurité au travail et de déverser quelques matières toxiques dans deux rivières du Lualaba; Kelangile et Dipeta.
« M. Franck Lumbala qui travaillait dans l’une de ses mines est décédé tout récemment faute de protection adéquate. Ce monsieur travaillait à une distance de près de 300 m sans aucune protection. Il n’est pas le seul à être touché par cette situation, il y en a plusieurs qui sont dans un état de santé critique. Ils sont victimes de mauvaises conditions de travail dans les mines », a déclaré Arthur Kabalo, coordonnateur de la CNDH Lualaba.
Cette structure de défense des droits humains a enregistré plusieurs doléances à ce sujet, l’année dernière.
« La CNDH accuse la société minière Tenke Fungurume Mining de déverser des matières toxiques dans les rivières Kelangile et Dipeta, au village Manomapia. Si des mesures urgentes de protection sociale ne sont pas prises, cette pollution pourra encore faire plusieurs victimes dans le chef de la population. Un cri de détresse est lancé pour attirer l’attention des décideurs », a-t-il soutenu.
L’Etat congolais est appelé à assurer la sécurité des ouvriers qui œuvrent dans les mines et la protection des populations riveraines aux régions minières, en limitant les dégâts de leur exploitation.
Jonathan Luambua