‹‹ Gaou ››, la chips très consommée dans la commune de Ndjili, à Kinshasa

Dans la série des aliments très consommés à Kinshasa, particulièrement dans la commune de Nd’jili, district de Tshangu, à l’Est de la capitale congolaise, voici l’on trouve « Gaou ».

Il s’agit d’une chips bon marché, obtenue à base de riz. Avec cette chips, il est difficile d’établir si elle est testée ou contrôlée par les services compétents en la matière.

Pourtant, elle est fabriquée et commercialisée localement par Madame Mimie, une quinquagénaire. Ce, depuis plus de 20 ans. Difficile également d’en savoir plus la signification de son appellation « Gaou ». Est-ce, parce qu’elle est vendue à vil coût , 100 FC ( 0,037 $) et 500 FC (0,187 $)? Ce qui rappelle l’appellation collée à Kinshasa, à toute personne pauvre ou qui n’a pas d’argent.

Se confiant à Priminfo.cd, en marge de la journée internationale des droits des femmes, Mimie, rencontrée en face d’une Usine au quartier 7, de la commune de Nd’jili, a affirmé fabriquer et vendre cette chips pendant deux décennies pour subvenir aux besoins de sa famille. Ce avant d’expliquer le processus de production de cet aliment.

« J’ai commencé cette activité depuis 2003, nous commençons par décortiquer le riz, puis nous le faisons passer dans un concasseur, en mélangeant le riz blanc avec de l’eau », a-t-elle expliqué.

Une carence due à la rareté du riz depuis les deux dernières années?

« Il ya près de deux ans, nous connaissons une carence de riz, car la production du site de Kingabwa est devenue faible. Une situation due certainement à la montée des eaux, qui empêche les commerçants de nous en fournir », a souligné Mimie.

L’intrigue, c’est que, les machines de production de cette chips laissent à désirer. Ce, sans compter les conditions de manipulation, qui exposent les consommateurs à tout risque de maladies.

Ces machines frappées de rouille appartiennent à des tiers individus. Mimie voudrait voir un jour une usine moderne de fabrication de « Gaou ».

RSM