RDC: Tshisekedi et Ambongo prêts à repartir sur de nouvelles bases ?
Le président Tshisekedi a reçu ce jeudi, à la cité de l’Union africaine, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa.
Chez Tshisekedi, Fridolin Ambongo était accompagné par Monseigneur Andriy Yevchuk, chargé des affaires de la Nonciature apostolique en RDC.
Au sortir de cette audience, le prélat catholique a avoué qu’il était important de faire la lumière sur différents sujets.
« Vous savez les tumultes que nous avons entendus ces derniers jours sur les réseaux sociaux, j’avais souhaité rencontrer le chef de l’Etat. Il m’a donné cette opportunité de le faire en tant que responsable du pays, d’abord pour que nous puissions faire la lumière sur différents points. Et je dois dire que ça a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C’est avec ce sentiment de grande satisfaction et de gratitude que je sors de ce bureau », a déclaré Fridolin Ambongo.
Fridolin Ambongo est d’avis que l’État et l’Église doivent travailler ensemble pour le bien du peuple.
« Je crois que nous nous retrouvons sur un seul point. En tant que chef de l’Etat, son souci, c’est le bien du peuple congolais. Et il s’implique corps et âme pour que son pays retrouve sa sérénité, sa respectabilité sur la scène internationale. C’est un combat qui est en train d’être mené. Le souci du peuple congolais, de notre part en tant qu’église, c’est aussi le bien du peuple. Étant donné que notre préoccupation est le peuple congolais, nous sommes condamnés à travailler ensemble, main dans la main, pour le bien de notre peuple et pour le bien de notre pays qui aujourd’hui, est en péril à cause de la voracité des pays voisins ».
Des rapports entre l’Etat et l’Église se sont détériorés depuis plusieurs mois. Les prises de parole par le cardinal Ambongo et certains membres de l’épiscopat congolais sur la situation sécuritaire et sociale du pays continuent à les diviser.
À l’issue de cette rencontre, l’opinion nationale espère que la tension va baisser entre pouvoir et l’Église.
Jonathan Luambua