Kinshasa: il faut débourser entre 2.000 et 4.000 CDF voire plus pour certains trajets du transport en commun, des conducteurs défient l’Etat

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Plus de respect à la grille tarifaire officielle dans le secteur du transport en commun en ville province de Kinshasa. Les conducteurs défient l’autorité de l’Etat et restent les seuls maîtres du prix dans ce secteur. La conséquence c’est que le coût du transport en commun devient de plus en plus cher, constate ce mercredi Primîfo.cd.

Des nombreux kinois, habitués à emprunter le tronçon centre-ville, à partir de l’arrêt Kin-Mart dans la commune de la Gombe pour le pont Matete, situé dans la commune qui porte le même nom, doivent désormais débourser 2.000 CDF (francs congolais) pour un taxi bus, et 4.000 CDF, pour le taxi de marque Toyota, communément appelé « ketch ».

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Sur le même arrêt, il faut payer jusqu’à 5.000 ou 7.000 CDF, pour les quartiers Super, Terminus et Salongo, situés dans la commune de Lemba, dénoncent les habitants de Kinshasa. Ceci se passent au vu et su des services compétents, particulièrement les agents commis au service des transports en commun et des politiciens de circulation routière (PCR), qui assistent incapables à ce comportement du non respect de l’édit du gouverneur de la ville, fixant le prix de chaque tronçon du transport en commun. Les taxis motos sont eux aussi entrés dans cette danse.

Les usagers se plaignent sans assistance aucune. N’ayant pas de choix, ils sont obligés de se soumettre à ces conditions pour rentrer chez eux. L’Etat n’ayant pas des bus pour mettre fin à leur calvaire. Sa compagnie de transport en commun peine à disposer des bus pour cette fin..

La population continue à multiplier les appels à l’endroit des dirigeants qui doivent prendre des dispositions pour mettre fin à cette situation.

RSM