RDC: incident diplomatique avec la France, Kinshasa déplore une atteinte aux conventions internationales

34

Le gouvernement congolais a déploré samedi, la tentative d’un déguerpissement à la résidence du conseiller culturel de l’Ambassade de France, à Kinshasa par un groupe de cinq policiers.

Dans un document du cabinet de la ministre congolaise des Affaires étrangères, Kinshasa condamne cette attaque qu’il qualifie de « violation des conventions internationales ».

Les policiers étaient ccompagnés des « plaignants » et des « agents du parquet », puis avaient pris d’assaut l’une des résidences de l’ambassade de France, créant ainsi un « incident diplomatique ».

À en croire une publication du journaliste Stanis Bujakera, le diplomate victime pointe même du doigt « quelques autorités congolaises » qui, par cet acte volontaire, ont violé la Convention de Vienne.

Lors de cet incident, le conseiller culturel et un garde de sécurité de l’ambassade de France auraient été menacés. « La villa du conseiller culturel a été forcée et vidée de ses meubles et le conseiller de l’ambassade qui occupe la résidence attaquée est hospitalisé », a-t-on appris.

Cette situation a créé de vive tension entre les deux pays, violant ainsi par actes délibérés, « la convention de Vienne », signée le 18 avril 1961 qui règle les rapports diplomatiques entre États, l’immunité du personnel diplomatique et l’inviolabilité des ambassades.

« La sécurité des diplomates étant garantie en tout lieu et en toute circonstance, je condamne fermement cet acte de violence et une enquête rigoureuse est en cours afin d’identifier et de poursuivre l’auteur de ces actes », souligne la ministre Thérèse Wagner.

La RDC réitère son engagement pour le respect des conventions diplomatiques, qui d’ailleurs, est garanti avec la mise en place des mesures idoines devant prévenir de tels incidents.

Sur terrain, le protocole d’Etat travaille déjà d’arrache-pied pour apporter un soutien avec toutes les dispositions d’usage, pour ce conseiller.

Ce dernier reçoit actuellement des soins appropriés dans un établissement médical de la place, après avoir reçu quelques coups infligés par les cinq policiers envoyés par le parquet général.

Jonathan Luambua