Kasaï Oriental : des taxis ont disparu des routes de Mbuji-Mayi
Au Kasaï Oriental, les taxis ont disparu de la circulation sur les routes de Mbuji-Mayi, chef-lieu de cette province depuis près d’une décennie. Pendant ce temps, la moto est le principal moyen de transport en commun. Malgré la réhabilitation de certaines routes dans cette province, les taxi-bus ne sont toujours pas visibles sur plusieurs axes de la ville.
À en croire quelques témoignages, c’est suite à l’impraticabilité des routes que les taxis et bus ne circulent plus.
« L’impraticabilité des routes est la principale raison d’utilisation des motos dans la ville de Mbuji-Mayi. La plupart des bus et autres taxi-bus ont disparu de la circulation, sur la quasi-totalité des axes de la ville », a indiqué Roger Cionyi, un habitat de la commune de Bipemba.
Pour d’autres, la faute revient au gouvernement car certaines voies sont déjà praticables.
« Le gouvernement n’a pas mis à la disposition de la population des voitures ou des bus pour le transport public. Du coup, on se retrouve dans une ville où autorités et citoyens se déplacent tous sur des motos-taxis alors que certaines routes sont déjà réhabilitées », a dit Monsieur Caude Kalala, enseignant dans une école de la commune de Kanshi.
Lors d’une table ronde en juillet dernier dans cette province, Tshilenge Ilunga, professeur à l’Université officielle de Mbuji-Mayi (UOM), avait déclaré que les taxis motos sont utilisés à 91,3% dans le secteur du transport en commun à Mbuji-Mayi.
Nicky Dedeakwa